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Bec de Gaz


Les premiers essais d’éclairage par le gaz acétylène ont lieu le 19 mai 1901. Les travaux de construction de l’usine dans le prolongement de la Rue Chartraine et des canalisations débutent le 4 juillet suivant. L’éclairage à l’acétylène est inauguré le 15 septembre 1091 par M. Maudemain alors maire de Cloyes. Mais après la guerre de 14-18, le concessionnaire se révélant incapable de fournir l’éclairage prévu, le Conseil Municipal décide le 9 septembre 1921 une installation provisoire d’éclairage par le pétrole et l’achat de 36 lampes pour équiper les lampadaires de la ville. Ces installations seront ensuite détruites pour permettre la mise en place du réseau électrique inauguré le 11 avril 1926. Deux becs de gaz sont encore visibles à Cloyes, rue du 8 mai, en face de la rue chartraine et dans le virage après la rue de Bouville.

Porte de l’ancienne prison.

Face à l’ancien château de Cloyes, on peut encore voir les piliers de l’entrée de l’ancienne prison de Cloyes. Les bâtiments qui servaient à emprisonner les condamnés donnaient d’un côté sur la rue Gourmont et de l’autre, sur la place du marché à la volaille. Cette partie de la rue Gourmont s’appelait au 16ème siècle « rue de la Prison ». De cette ancienne prison, on peut encore voir les piliers de l’entrée de la cour de la prison ainsi que deux bout ’roues destinés à protéger des roues de charrettes l’embrasure de la porte.

Hôtel du Dauphin

Ce bâtiment est mentionné dès 1551 comme « la maison et appartenances du dauphin de Cloyes » puis en 1555 de l’  « Hôstel où pend pour enseigne Le Dauphin ». En 1623, il est tenu par un certain Maurice Lambert. En 1664, on apprend que « Baptiste Vallerio hostellier demeure à Cloye au logis ou pend pour enseigne le Dauphin »

En 1702, c’est Jacques Le Comte, qui est l’hôtelier du Dauphin, époux d’Anne Moussainct.

Jean Dauphin, boucher et hoste du Dauphin en 1709, avait pour femme Jeanne Geulin, et en 1724 Marie Deniau, il tenait encore l’auberge en 1732.

Jean Reboust, hoste du Dauphin, époux de Jeanne Beaugency fut inhumé le 1er juin 1745. En 1748, l’hôtelier du Dauphin était Jacques Le Roy, époux de Marie Jommier ; il y restera jusqu’en 1767 date de son décès tandis que son épouse le gardera jusqu’en 1782. L’hôtel échut alors à Joseph Bompart, époux de Marie-Louise Jomier qui l’occupait encore en 1789.

Dans un acte de vente par adjudication, nous apprenons que l’hôtel du Grand-Dauphin tenu par Mme Papillon sera mis en vente le dimanche 6 septembre 1874. Cet hôtel comprenait outre les cuisines, laverie, office salle à manger, 12 chambres de voyageurs, vastes écuries et remise et une cour spacieuse.

Le samedi 17 avril 1875, une vente mobilière pour cause de cessation de commerce en l’hôtel du Dauphin, occupé par M. Rossignol. Tout le matériel de cuisine et hôtelier est à vendre ainsi que les vins ordinaires et fins, 3 chevaux, 1 omnibus, 1 camion, 1 cabriolet, une carriole, 1 voiture guimbarde, 1 tombereau le tout roulant ainsi que des herses, harnais de cabriolet et de labour et autres objets.

S’il faut croire la tradition, ce serait cet hôtel qui aurait eu l’honneur de recevoir le roi François 1er, à son passage dans cette ville.

Emile Zola et sa femme Alexandrine y séjournèrent en mai 1886. Pendant son séjour, Emile Zola prit de nombreuses notes sur Cloyes, Romilly sur Aigre ainsi que la ferme de la Touche, pour écrire son roman « La terre » de la série des Rougon-Macquart. Durant son séjour à Cloyes, Zola va faire des croquis, prendre des notes qui seront consignées dans les carnets d’enquêtes. C’est un observateur de grande qualité qui va nous décrire la région, la Beauce et ses fermes, Cloyes, Romilly, Châteaudun, les hommes et les femmes qui vivent sur ces terres. Zola va dessiner le cadre de son roman, faire des croquis, mélanger le réel et l’imaginaire et brouiller les pistes en retournant de 180 degrés le village de Rognes et retournant la côte du cimetière de Cloyes…

Le Dauphin fut un hôtel jusqu’en 1895, date à laquelle le docteur Fleury en fit l’acquisition auprès de Mme veuve Beaugendre. Au-dessus de la porte cochère donnant sur la rue qui mène au pont, le propriétaire précédent, un nommé Papillon, fait sculpter par fantaisie des armes que l’on peut voir : un poisson (le dauphin) au-dessus duquel voltige un papillon.

Le Château de Cloyes

Cette maison Renaissance, située sur l’ancienne place du marché au beurre, a été depuis fort longtemps appelée le château. Cette demeure du 15ème ou 16ème siècle pour les parties les plus apparentes devait dépendre d’un édifice plus important. Elle pourrait même être le berceau, transformée au 16ème siècle, de la famille de Cloyes. Le premier seigneur de Cloyes fut Hamelin de Cloyes en 1132. Cette maison a été celle de la prévôté (bureau de police). Me Jacques Bouchet juge-prévôt de Cloyes y est mort en janvier 1692. Elle a été rescindée en 1915. L’administration profita de la mise en place de trottoirs pour aligner l’ancienne avenue de la gare, aujourd’hui rue Jean Chauveau. lors de cet alignement, la partie la plus avancée de cette demeure fut démolie.

Le pont


A l’origine, on traversait le Loir par des gués.
Vers 1114, dans une charte du Cartulaire de Thiron, il est question du pont de Cloyes. A l’époque, il était probablement en bois. En 1531, sur la demande de François 1er et financé par Guillaume du Bellay seigneur de Langey, ce pont sera reconstruit en pierre. Détruit partiellement par les inondations de 1647, il devient mixte (pierre et bois), et finalement rebâti en pierre.
A la fin du 17ème siècle, il présente une forme en dos d’âne. Réparé en 1844, sa partie centrale est évasée et élargie, pavée dans la traversée de la ville, et des trottoirs sont réalisés cette même année. La courbure du pont reste cependant de nos jours encore très marquée. Ses piles massives et ses vastes arches défient les inondations.
Pendant l’occupation allemande, le pont est bombardé les 22 et 24 juin 1994, mais seuls les parapets sont touchés.
Le 12 août suivant, lors de la retraite allemande, l’arche centrale est détruite sous la charge d’explosifs. Le pont est réparé et remplacé provisoirement du 20 au 24 août par un pont de bois. Les Américains déploieront ensuite un pont métallique. Dans une délibération du Conseil Municipal du 21 novembre 1945, nous apprenons que M. le Préfet accepte que les trottoirs dont les travaux sont en cours soient élargis dans la partie centrale, pour qu’ils atteignent la largeur de 0,90 m. les travaux de reconstruction dureront plusieurs mois.

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