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Embrocation Siamoise

L’histoire de L’Embrocation Siamoise commence en 1872 au royaume de Siam devenu Thaïlande en 1939. Elle fut utilisée pendant des décennies par tous les sportifs et même les aviateurs.

La formule avait été rapportée par un missionnaire qui revenait du Siam, les produits de base étaient le camphre et les œufs tout cela mis en œuvre par M. Lebray René, le père de Mme Badier, le conditionnement était réalisé par 3 personnes. La Pharmacie Allouin, Martin – Agénie fut créée en 1912 par M. Allouin. Le laboratoire fabriquant l’embrocation siamoise fut créé ensuite.

Sa composition est une véritable synergie d’actifs : L’essence de capsicum qui soulage les spasmes musculaires, l’essence de térébenthine qui est légèrement antalgique, est aussi anti-courbatures et antirhumatismale. Le camphre pour calmer les douleurs musculaires. L’essence de thym, un décontractant musculaire insoupçonné. Le (MSM) Méthyl-Sulfonyl -Méthane est une source naturelle de soufre organique qui agit rapidement sur les muscles en réduisant les spasmes musculaires. Le jaune d’œuf : pour maintenir en bon état les tissus, comme la peau, les muscles. Tandis que la gomme adragante est un émollient ayant pour propriétés de détendre les tissus de l'organisme…

En 1958, la Municipalité après l’achat des immeubles de Mme Arnault accorde un délai d’un an pour que M. Agénie prenne ses dispositions nécessaires à l’évacuation du local loué pour la fabrication de l’embrocation siamoise. Le loyer à M. Agénie est fixé à 800NF par an le 5 mai 1960, avec effet au 1er janvier de la même année, net sans charge. Ce loyer est ramené à 600NF la 1ère année vut les travaux à effectuer. Le 03/08/1961, la municipalité avait consenti à M. Agenie un bail 3-6-9 ans pour un bâtiment de l’ancien moulin à tan situé rue Isambert pour la fabrication de l’embrocation siamoise avec emploi de liquide inflammable. La fabrication ayant cessé le 1er janvier 1967, le bail a été résilié le 5 mars 1968.

A compter du 1er septembre 1970, une salle de « l’embrocation siamoise » a été utilisée pour la pratique du ping-pong suite à une demande de M. Waqué président de l’Association de la Commune Libre et en 1973, il est fait une demande d’une salle pour la pratique du judo.

Suite à la création d’une école de musique en 1984, le Conseil Municipal décide pour la rentrée scolaire de 1985, la remise en état des salles de l’ancien moulin à Tan pour accueillir l’école de musique et la modification de l’accès à l’escalier. L’ancien poulailler est démonté et remplacé par un auvent. La pièce du sous-sol nettoyée sert de local de rangement pour la Société de Musique.

Moulin à Tan

Le tan est une poudre menue qui sert à la première préparation des cuirs. Elle est faite d’écorce de jeune chêne battue dans de gros mortiers par la force des roues d’un moulin à tan.
Un moulin à foulon existait, au XVIIème siècle, près du grand moulin, car en janvier 1661 « Guillaume Lefebvre, officier de la Reyne, mère du Roy, donne à bail le moulin à drap assis au bout du Grand-Pont ». Un autre moulin à draps était assis plus loin en aval, sur la rivière du Loir, à la Galoire, en 1540.
L’usine était située sur la gauche en amont du pont de Cloyes sur un bras de dérivation du Loir dite Rivière des Graviers d’une longueur de 470 m environ. Elle prend son origine dans le Loir au moyen d’une grille placée dans la berge gauche à 450 m environ en amont des grands moulins de Cloyes. Elle rend ses eaux au Loir immédiatement au-dessous du Moulin à tan à quelques mètres en amont du pont de Cloyes jeté pour le passage de la route nationale 10.
En 1808, c’est le sieur Sudret qui est propriétaire de ce moulin et en septembre 1847, Melle Elisa Marchand propriétaire fait une demande pour le remplacement de l’ensemble des poutres en place par de nouvelles et le changement de la vanne. Ses ouvrages d’eau se décomposaient d’une vanne motrice et de deux vannes de décharge à la suite. La distance entre les culées du passage d’eau était de 3m 80, elle se divisait comme il suit ; une vanne motrice de 87cm de large, une seconde vanne à la suite servant de décharge ayant 75 cm de large. Une troisième vanne à la suite servait également de décharge et ayant 74cm de large et enfin les poteaux au nombre de 4 séparant chaque vanne ayant ensemble 1.44m.
En 1848, M. le Préfet autorise Melle Elisa Marchand, à faire des travaux sous la 3ème arche du pont de Cloyes pour la rendre accessible aux voitures transportant les écorces de chênes en vue de fabriquer le tan. Jusqu’à maintenant, elle ne pouvait faire passer les voitures que sous la seconde arche qui trop basse, l’obligeait à ne faire que des demis chargements.
La prise d’eau pratiquée pour actionner ce moulin à tan avait été réglementée par un arrêté préfectoral du 11 septembre 1860.
En 1865, le vannage avait été refait à neuf, par M. Beauchamp propriétaire. A cette époque il existait un déversoir spécial pour le moulin à tan situé à environ 80 mètres en amont de l’usine, sur la rive droite du bief. Il avait 8m de longueur. Le vannage était composé de deux vannes à côté et à gauche de la roue, de 0.79m et 0.78 de largeur.
10 septembre 1887, M. Beauchamp demande à remplacer la vanne prescrite par deux vannes ayant chacune 1.00m de large. Par un recollement du 13 août 1888, nous apprenons que ces vannes font 1.10m de large. Le déversoir de cette usine est reconstruit à l’identique et au même endroit le 9 mars 1892, c’est-à-dire 8m de long et sa largeur est de 2.60m la pente transversale est de 0.26m.
Depuis la mort de M. Beauchamp survenue le 22 avril 1903 l’exploitation du moulin à tan a été abandonnée tout comme l’entretien de la jetée qui sépare ce bras du lit principal. En 1911, le moulin est mis en vente par Mme Isambert propriétaire.
Suite au bombardement de 1944, le moulin déjà en mauvais état n’a pas résisté seuls sont restés les bâtiments en dur. Aujourd’hui, du chalet il ne reste que le puits.

Tour Henri IV

Tour Henri IV Restes des fortifications
En 1545, suite à l’érection de Cloyes en ville par François 1er lors de son passage, les habitants demandent l’autorisation de fortifier leur cité. Les travaux commencent peu après et, dès 1547, la clôture paraît terminée. A l’origine, Cloyes n’est qu’un bourg dont les murs sont détruits à différentes reprises par la guerre. De nos jours, les murailles ont disparu et les fossés sont comblés. La tour Henri IV, située dans le prolongement de la rue des Fossés, sur la Rivière des Graviers, est le seul et dernier vestige des fortifications de Cloyes. On accédait à l’intérieur de cette tour par deux portes à montants et à linteaux en pierres de taille. Ces portes étaient proches l’une de l’autre. Fin mai 1590, les villes de Châteaudun et Cloyes-sur-le-Loir sont prises par les Ligueurs, puis reprises le 7 juin par les Royalistes commandés par Henri IV. Celui-ci est d’abord furieux envers les habitants de Cloyes, pensant qu’ils avaient laissé leur cité aux Ligueurs sans se défendre. Mais, après avoir écouté leurd explications, il les absout. En son honneur, la dernière tour reprise par les royalistes est baptisée « Tour Henri IV ».

 

 

 

Parc Emile Zola


Pour séparer les eaux de la rivière des graviers des eaux du Loir (bief de la Galloire), une chaussée en terre et pierres plantée d’arbres dont la largeur varie entre 3.70m et 8.50m avait été aménagée. Elle n’a résisté à contenir les eaux de la rivière des graviers que grâce à l’entretien dont elle a été l’objet par le propriétaire. Cette bande terrain avait été coupée par une bombe pendant la dernière guerre. La réparation avait été mal faite et l’eau passait en dessous des travaux effectués, si bien que la première partie du déversoir dans la nuit du 18 au 19 avril 1949 et la seconde le 21 février 1950 se sont écroulées. Suite à ces problèmes, cette bande de terrain à commencé à être aménagé en square.
En juillet 1959, la Municipalité reprend une partie de la propriété signée avec M. Agénie, non indispensable à sa fabrication, reprise qui a permis l’agrandissement du square. L’ouverture eut lieu le 1er août de cette même année et le square devient un Parc.

Le 25 mai 1960, le square est baptisé « Square Emile Zola », en souvenir de l’auteur de « La Terre » qui a séjourné à Cloyes pour écrire ce livre.
20 septembre 1961, Ile du Loir, le conseil municipal autorise également M. le Maire à entamer des pourparlers en vue de l’acquisition par la ville de la petite ile située entre le square Emile Zola et le moulin de Cloyes et appartenant à la Coopérative agricole civile de Cloyes.
En juin 1961, la Municipalité décide d’aménager l’ancienne maison Arnault détruite par les bombardements, en reprenant les soubassements et de créer au niveau de la route une aire cimentée comme parc à bicyclette. En 1972, à cet emplacement un bâtiment accueillant aujourd’hui, l’association des Potiers Dunois, avait été construit pour abriter l’autocommutateur des PTT ainsi que la rampe d’accès entre ce bâtiment et le Loir. Ce bâtiment a été acheté par la ville en 1993.
En 1978, il est question de faire passer la déviation de Cloyes dans le parc Emile Zola, pour des raisons de cout minimum. La déviation aurait eu une longueur de 600 mètres seulement.
Le 14 février 1979, La Municipalité achète la parcelle de 1ha 67a 90ca appartenant à M. Busson de Janssens sis au lieu-dit « le pré du moulin » en nature de pré.
En 1980, le chemin du parc Emile Zola, longeant le Loir a été réaménagé. La grille de la rivière des graviers a été changée.
Dans le cadre du « Contrat Petite Ville et Bourg » L’installation des passerelles, l’enrochement du torrent sur 40m2 ainsi que le remblai pour la création du parking appelé aujourd’hui « Parking Flandres-Dunkerque » ont été terminés en mars 1987. Le cheminement entre les 2 passerelles est terminé en juillet 1987. A la fin de l’année 1987, les aires de jeux, de pique-nique et de repos étaient terminés.
De nouveaux jeux seront installés en 1992.
En 2006, c’est la construction de la troisième passerelle qui permet de relier « le côté Beauce au côté perche » de Cloyes-sur-le-Loir. Cette passerelle a une longueur de 30 mètres et pèse sept tonnes. Le lavoir à étage du XIXème siècle a été entièrement reconstruit à l’identique d’après des cartes postales. Ce lavoir était privé, il appartenait à la ferme qui été située au bout du chemin qui mène à la route nationale.
En 2008, la municipalité a décidé de mettre en valeur le parc Emile Zola. Situé en plein cœur de la ville, il est le lieu de promenade privilégié pour de nombreux cloysiennes et cloysiens. Un kiosque à musique, différents sentiers qui amènent les visiteurs à découvrir la vie de 6 différents écrivains ayant vécu dans la région. Pour les plus jeunes, un labyrinthe a été planté, celui-ci abouti à un promontoire, d’où vu d’en haut, ils pourront visualiser l’ensemble du site. Le parc a été mis en lumière par l’installation de projecteurs tout au long des sentiers afin de mettre en valeur le parc.
En 2009, de nouveaux jeux ont été installés pour le plaisir des plus jeunes ainsi que du mobilier pour le bonheur de tous et depuis cette date à lieu tous les ans de juin à septembre des concerts gratuits sous le kiosque à musique ainsi qu’une séance de cinéma en plein air.
Si en 2014, la surface du parking Flandres-Dunkerque a augmenté par la création de la partie engazonnée, 2015, a vu le changement des passerelles et la nouvelle mise en lumière du parc, des lavoirs ainsi que le passage allant de la passerelle à l’arborétum de La Dinoue.
Les lavoirs ont été mis en lumière pour les fêtes de fin d’année 2016 et dans la continuité, des mannequins animeront ces lavoirs pour la période estivale.

Lavoir à étage

devanture visite viruelle 3D R

 

 

 

 


Si ce lavoir a été entièrement restauré en 2006, sa construction date de la fin du 19ème, début du 20ème siècle. L’étage servait à faire chauffer l’eau pour le trempage et le lavage. Le rinçage se faisait dans les eaux de la rivière, puis le linge était étendu à l’étage. Au début du 20ème siècle, se trouvait encore un lavoir simple, comme il en existe encore de nos jours sur ce bras. Ce bras, appelé Rivière des Graviers, est une dérivation du Loir alimentée par une grille située au nord-ouest du Parc Emile Zola.

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