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Les Fossés, (4bis)


Par une délibération du 13 mai 1828, nous apprenons que la municipalité venant d’acquérir la place Saint Lubin, propose de vendre par adjudication, l’ancien fossé de la ville qui va de la Route de Vendôme à la petite place près la rue Montgreffier.

Celui-ci n’étant d’aucune utilité à la ville vu que toutes les plantations et arbres y sont morts.
En 1830, le conseil demande qu’il soit procédé à la vente par adjudication du reste des anciens fossés devenus sentiers inutiles situés rue Grouaise entre M. Lecourbe et Crosnier.
Un procès-verbal de nivellement des anciens fossés dressé le 29 avril 1831, par M. Poirier géomètre à Châteaudun, commis par M. le sous-préfet de l’arrondissement à l’effet de reconnaitre et constater : si les fossés dont il s’agit à partir de la rivière des graviers où ils prennent naissance, jusqu’au point de la rivière du Loir où ils ont leur embouchure, présente une faible mais suffisante pente pour faciliter le prompt écoulement d’une partie des eaux qui lors des grandes crues se répandent dans les rues.

En 1832, Le conseil après en avoir délibéré persiste à l’unanimité dans l’avis d’aliéner la portion de l’ancien fossé situé dit de la Grouaise situé à partir de la rivière des graviers où il prend naissance jusqu’à la route Paris à Bordeaux. Par bail approuvé le 9 septembre 1839, ces fossés, sont loués séparément.
En 1832, M. Louvancourt, a offert 200 francs pour combler une portion d’anciens fossés comprise dans une propriété dont il jouit.
En 1841, le Conseil se plaint de l’état dans lesquels on a depuis quelques années laissé tomber les arbres complantés dans le fossé dit de St. Georges et ce par suite d’un défaut de soins et surtout de ce que l’on a souffert que les fermiers plaçassent à l’appui des arbres des masses considérables de bois qui les ont écorcés et mutilés. Un autre défaut de surveillance est relevé, l’enlèvement des barrières et tourniquets qui closaient ce fossé du côté du carrefour de la Caillauderie.
Ce bail expirait le 19 mai 1842 et lors du Conseil Municipal du 6 janvier 1843, M. le maire propose que ces anciens fossés de la Grouaise allant de la route royale Paris-Bayonne au pont en terre-plein de Saint Georges qui sépare le fossé de celui de Saint Georges soient remplacés par une route. Le fossé ayant 10 m de largeur, il faudra opérer un remblai d’environ 3000m3. Ces remblais seraient trouvés en utilisant une partie des 6 à 7000m3 à déblayer dans la côte de Montgreffier. Avant de commencer à combler ces fossés, il est nécessaire d’en enlever 95 peupliers et 11 ormes qui avaient été plantés il y a très longtemps. Les arbres ont été vendus aux enchères publiques en 7 lots. Le fossé St. Georges a été reloué avec le droit de déposer du bois et que la location du fossé ne comporte que le droit d’y couper de l’herbe et d’y faire paturer des vaches en les tenant à la corde, par bail de 3 ans. Les fermiers de ces fossés, devront comme par le passé, accepter le stationnement des troupeaux d’oies amenées aux marchés de Cloyes.
En 1844, la municipalité discute sur le projet de pavage de cette nouvelle rue. Celui-ci sera exécuté au frais de l’état mais ne comprendra que la chaussée proprement dite et les ruisseaux. Les revers de la route resteront comme ils sont c’est-à-dire boueux. Les trottoirs de chaque côté de la rue seront fait par les propriétaires, au lieu du pavage, la municipalité est prête à consentir la fourniture gratuite de pierres nécessaires pour la bordure des trottoirs.
Les fossés allant du jardin de M. Louvancourt jusqu’à la rivière et ceux du Loir jusqu’à la grande route n°10 vis-à-vis de la rue neuve d’Yron n’étant d’aucune utilité à la ville seront mis en vente.
Le 6 septembre 1846, M. Tremblaire propose d’établir sur toute l’étendue de sa propriété du Vivier pour l’écoulement vers le Loir des eaux de la ville qui arrivent au lieu-dit la Gargouille, un fossé prenant naissance à l’angle du jardin du Sieur Martin et allant joindre le bassin du Vivier puis reprenant à l’extrémité du bassin et se continuant en suivant le tracé des fossés existant jusqu’au bout de la propriété du Vivier en tendant vers le Loir.

Le 10 février 1847, M. le maire annonce au conseil que par une ancienne délibération il avait été décidé que le fossé St. Georges serait comblé et que déjà un commencement de remblai avait pu s’effectuer et qu’il fallait vendre les 24 arbres plantés dans ce fossé pour commencer les travaux sur le chemin de Romilly. Le conseil en délibération a émis le vœu de voir le plutôt possible effectuer le comblement du dit fossé de St. Georges et de la gargouille et de vendre par adjudication en un ou plusieurs lots les 24 arbres qui sont plantés dans ce fossé.
Le 30 avril 1847, la vente des arbres par adjudication dans le fossé St. Georges a eu lieu le 7 avril 1847. Lecture au conseil de l’adjudication faite par lui le 7 avril 1847 d’un bail d’un emplacement communal près la rue du torrent et dans l’ancien fossé de la ville.

8 avril 1849, le conseil approuve à l’unanimité le projet de transaction entre la commune de Cloyes et les propriétaires du Vivier et de le Rechevert. Il existait à Cloyes entre la rue de la Gargouille et l’enclos du Vivier un cloaque connu sous le nom de gargouille où viennent se jeter les eaux pluviales de la plus grande partie des eaux de la ville et des coteaux qui la dominent à l’est ainsi que celles qui traversent la ville dans les grandes crues du Loir. De là ces eaux se rendent à cette rivière en parcourant les patures et les près de l’enceinte du Vivier, elles entrainent avec elles les immondices des rues et font du bassin de la gargouille le réceptacle de toutes les ordures de la ville. L’étude faite par le commune démontre que la seule voie praticable pour l’écoulement des eaux devait se faire par un fossé.
Les rues de la Gargouille et des Ricordeaux qui bordent au nord et à l’ouest la plus grande partie de la propriété du Vivier sont d’une utilité incontestable pour la circulation avec des voitures mais n’offrent pas dans leur étét actuel une largeur suffisante pour une circulation commode. M. Tremblaire propose de leur donner une voie de 8 mètres de largeur au droit de ses propriétées à la charge par la commune de faire remblayer dans sa partie la plus basse de 40cm au moins et dans un délai de 5 ans de ce jour la portion de rue des Ricordeaux qui se trouve enclavée au milieu des propriétés du Vivier et d’ouvrir dans le cours de l’année une voie de 8 mètres également de largeur dans la portion en bas fond du chemin des 4 cuvées, entre les chemins haut et bas de Bouche d’Aigre.
6 juin 1849 à la signature, la commune s’engageà faire remblayer de 40 cm dans sa partie la plus basse et dans un délai de 5 ans, la portion de la rue des Ricordeaux qui est enclavée entre les propriétés du Vivier et d’ouvrir dans le cours d’un an de ce jour une voie de 8 mètres de largeur, dans la partie dite le chemin des 4 cavées à partir du chemin haut jusqu’au chemin dit de Bouche d’Aigre. La commune s’engage également à faire construire à ses frais dans le délais de 5 ans de ce jour en travers du chemin des Ricoedeaux, sur toute la largeur de ce chemin, en face du fossé qui limite la propriété du Sieur Blais et celle du Vivier deux arceaux ayant chacun une largeur de 0 mètre 70.
13 février 1850, la transaction projetée entre la commune et le sieur Tremblaire et Compagnie au sujet de l’écoulement des eaux de la gargouille et de l’échange de parcelle de terrain, a été soumise au comité consultatif de l’arrondissement qui tout en approuvant le projet de transaction demande à M. Tremblaire de se charger de la direction des eaux jusqu’au Loir lorsqu’elles sortiront de sa propriété.
24 novembre 1851, quelques membres du CM font observer au maire que les anciens fossés de ville qui ont été recomblés et sont de très grande largeur, servent de dépôt de bois de toute espèce à plusieurs habitants sans que la commune en tire aucun produit, que dans la partie de ces fossés qi règne de larue St Georges à la rue Caillauderie, il serait facile d’affermer plusieurs emplacements sans géner la circulation à laquelle on laisserait une largeur de 6 mètres.
Le CM autorise à l’unanimité M. le maire à affermer aux enchères publiques.
Des emplacements sur les anciens fossés de ville dans la partie qui règne depuis la rue St. Georges jusqu’à celle de la Caillauderie en laissant pour la circulation une largeur de 5 mètres 33 centimètres et de limiter ces emplacements par des bornes afin qu’il soit toujours facile de reconnaitre d’un coup d’œil si le fermier anticipe sur la largeur réservée.
Quant à la partie de ces anciens fossés qui part de la rue st Georges et se termine à la grande route, comme elle sert pour la foire aux chevaux et bestiaux, le conseil invite m. le maire à tenir la main à ce qu’elle soit toujours libre de tout embarras et à n’y souffrir aucun dépôt devant y séjourner indéfiniment.
5 février 1854, la municipalité décide d’acheter un terrain à l’extrémité de la rue des fossés en cours de confection en arrivant à la rue Caillauderie.

12 fevrier 1854, Alignement et largeur
Rue st georges 8m
Rue du temple 8m
La rue gourmont 7m
La rue chartraine 8m jusqu’au chemin vert qui fait suite à cette rue, M. clément est invité à donner ultérieurement un plan portant l’alignement de la dite rue.
Pour la rue des haricots 6m
La rue des fosés st. Georges 10m à partir de la grande porte jusqu’à la rue st georges à partir de cette rue, l’alignement de celles des fossés st georges est conservé dans la largeur qu’elle à de 14 m jusqu’en face d’un hangar ou cellier appartenent à Drivet Blais.
A partir de ce point jusqu’à la rue Caillauderie la largeur ne sera plus que de 8 m en prenant l’élargissement sur la propriété de Drivet Blais.
Rue caillauderie 6 m
Rue de la gargouille à 8m jusqu’à la rue beaudonnière.

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