Droué, Droveum ou Druacum.
Epoque celtique: a 1500 mètres environ au sud-est de Droué, dans le voisinage de plusieurs grandes pierres pittoresquement abritées sous de grands arbres, on en rencontre une enterrée presque au niveau du sol. Longueur 2.50m; largeur moyenne 1.70m. Une grande partie de sa surface, assez unie, présente des rainures presque toutes perpendiculaires au plus grand axe, et mesurant depuis 0.20m jusqu’à 0.65m de longueur. Elles offrent des cavités arrondies ou anguleuses, de 0.04 à 0.09m de largeur;, et 0.03 à 0.05m de profondeur. Le nombre des rainures est de 25. ce polissoir, en espèce de grés, l’un des plus important connus jusqu’ici, porte dans le pays le nom de Pierre cochée. Un assez grand nombre de haches taillées et polies ont été trouvées dans les environs.
Epoque romaine: voie antique traversant la commune. Objets trouvés: un Antonin grand bronze, deux gauloises en bronze très barbares.
Moyen-âge, le bourg actuel se trouvait autrefois entre deux églises paroissiales, Boisseleau et Bourguérin, éloignées l’une de l’autre de 1200mètres environ.
La Sinelière, ancien manoir au nord-nord-est, conserve encore son enceinte de douves.
La Bullière, à 2500m au Nord-ouest, ancien fief dont il est fait mention dans une charte de 1200.
A trois kilomètres au sud-ouest, le Chêne de Cormont, point de triangulation de la carte de Cassini, et le plus élevé du département (256 mètres).
Dans un pré dit de l’Abbaye, rempli de fondations importantes, on a trouvé des gros royaux ou florettes du règne de Charles VI et un jeton de Louis XIV