BOUFFRY Bofferium
Moyen-âge: Eglise paroissiale de la Sainte-Vierge et de Saint-Jean, du IIème siècle. Remaniée à différentes époques; plan rectangulaire, terminé par une abside demi-circulaire, renfermant une fenêtre romane murée. Longueur totale 28m 25, largeur 8m50 hauteur 6m92. la moitié environ de l’église à l’ouest reconstruite au XVe siècle. Double litre extérieure. Tour moderne en pierre, au milieu du pignon ouest, remplaçant une plus ancienne à l’angle nord-ouest.
Prieuré de Saint-Nicolas des Fouteaux, sancti Nicolai de Fortellis, dépendant de l’abbaye de Thiron, à 1 kilomètre au nord-est de Bouffry. Vaste enceinte fermée autrefois par des murs flanqués de tours, dont il reste encore des vestiges. Ruisseau coulant au pied; pont et fragments de constructions défensives à la porte d’entrée. Chapelle de Saint-Nicolas, du XIe siècle. Plan rectangulaire terminé par une abside demi-circulaire. Longueur 13m50; largeur 6m30. porte et fenêtres romanes. Entraits rayonnants dans l’abside.
A 1 kilomètre au sud du bourg, chapelle Saint-Jacques d’Aigrefoin, du XIIe siècle, située sur le point le plus élevé du département (256m). Plan rectangulaire. Longueur, 10m; largeur 6m. Fenêtre romane à l’Est; porte d’entrée en plein cintre à l’Ouest. Près de là se trouvait l’ancien château de Bouffry dont il est parlé dans une charte de 1133, sous le titre de Castrum Bofferico.
La fontaine est située en contrebas de la Mairie, au bout d’un chemin rural dit « du Lavoir ». Cette fontaine est protégée par une petite construction semi-enterrée en forme de puits couvert de 1.25m de diamètre intérieur et 1.90m de hauteur. La construction est en brique et moellons de silex, poudingue et grison. L’ouverture est fermée par une grille.
Cette source christianisée aurait la propriété de guérir les maladies de la peau comme les dermatoses: eczéma, dates, furoncles, tumeurs blanches....(Source www;bouffry.com
Le Lavoir, construit en bois de 8.80m sur 2.50m possède deux travées, montées sur un muret de 23 cm de haut. Ce lavoir est alimenté par la source de la fontaine précédemment décrite. On accède à ce lavoir par une porte située à l’Est. La charpente dissymétrique est à deux pentes et recouverte en tuiles plates. Les plans de lavage sont en bois. Le premier lavoir suite aux recherches entreprises, n’existait pas au premier cadastre de 1827. La rénovation a été entreprise en 1969. l’ensemble source– lavoir en retrait des maisons du bourg constitue un petit coin tranquille. (Source www;bouffry.com)
Le Manoir de la Pagerie, fut construit vers 1770, dans sa forme actuelle. Son histoire remonte à l’an 1552. le premier seigneur de la Pagerie connu, appartenait à la famille Tascher dont la descendance la plus connue est « Marie Joseph Rose de Tascher de la Pagerie », née à la Pagerie des trois ilêts à la Martinique et deviendra l’impératrice Joséphine. Mariée au vicomte Alexandre de Beauharnais, elle épousera en seconde noce Napoléon Bonaparte. (Source www;bouffry.com).
M. Sachy, vice-président vice-président de la Société Archéologique du Vendomois, a analysé les racines vendômoises de l’impératrice Joséphine, dont les ancêtres Tasher de la Pagerie se sont installés à Bouffry, en 1545 Dès le XVIe siècle, en effet, apparaît à Bouffry, en Vendômois, « noble homme Charles Taschier », époux d’Isabeau des Loges issue d’une famille bien implantée sur le plan local. Leur fils Vincent, marié à Louise de Racine, est le premier à s’intituler sieur de La Pagerie – terre et maison toujours bien visibles à Bouffry de nos jours. Puis Isaac, époux de Louise de Phélines, Pierre, marié à Jeanne de Ronsard, et Gaspard, dont la femme est une du Plessis, complètent la série de cinq mariages vendômois. L’arrière-petite-fille de ces derniers, Joséphine, notre impératrice, naît à La Pagerie, domaine qui a reçu, à la Martinique, son nom souvenir du Vendômois. La première des trois Pagerie, celle qui a donné son nom aux deux autres, existe toujours, elle est bien visible de la route de La Chapelle-Vicomtesse et tout près de ce bourg. Elle comprend une belle maison du XVIIIe siècle et de beaux bâtiments annexes. Bulletin de la Société Archéologique du Vendômois, 2005 (p. 18 à 23)
Saint-Jacques est un lieu-dit de la commune de Bouffry où se trouvait une chapelle du XIIe siècle et une ancienne léproserie. Ce manoir fut donné aux religieux de Saint-Avit au XIIe siècle. Il reste une statue de Saint-Jacques d’Aigrefain qui se situe toujours dans cette vieille chapelle qui sert aujourd’hui de grange. Elle servit de station pour les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle. Elle est en réalité un ancien lazaret qui servit au XIVe et XVIe siècle. (Source www;bouffry.com)