L'église paroissiale, Saint-Jean-Baptiste, était un prieuré-cure de la Madeleine de Châteaudun portant primitivement le vocable de Sainte-Marie.

Formée d'une nef unique continuée par un chœur semi-circulaire, elle adopte un plan typique du XIIe siècle d’une longueur de 25m20 et d’une largeur de 6m62. Deux baies primitives subsistent, deux autres ont été remplacées par de plus grandes à remplage flamboyant. Une porte surmontée d'une accolade a été ménagée au XVe dans la façade. L'église est couverte d'un lambris à entraits apparents et moulurés du XVIe, les entraits de l'abside s'appuyaient à l'origine sur des poteaux appuyés sur la muraille.
La façade est flanquée de contreforts plats, entre lesquels s’ouvre une porte en tiers-point du XVe siècle encadrée d’une accolade; une niche, au sommet de cette accolade, abritant une pietà, deux modillons mutilés et un oculus complètent la décoration.
Au XIXe, une chapelle a été ajoutée au sud et est à présent noyée dans la vigne-vierge et le lierre pour ne pas trop altérer le caractère de l’édifice.
Une flèche modeste est établie sur le comble du toit.
Mobilier: Les fonts baptismaux du XVIe sont remarquables : la cuve perchée sur un pied hexagone est décorée d'écailles et cantonnée de six masques sculptés très expressifs. Statuettes de Saint-Jean (bois, XVIIe siècle) et de Sainte-Barbe (bois polychromé, XVIIIe siècle).Un siège en bois sculpté du XVIIIe siècle classé.
Dans le bas de l’église, deux statues en ronde bosse, de 1 mètre de hauteur, représentant des pleureuses.
Dans le cimetière se trouve le socle d'une croix de la Renaissance, dont les quatre faces sont ornés des figures d'évangélistes avec leurs attributs et sur un petit socle au-dessus, de têtes d’anges. La croix de pierre qui était là n'est plus, elle a été remplacée par une croix de fer au XIXe.