Au cours des siècles, il est mentionné : Ponts-lez-Châteaudun en 1539 (charte de l’abbaye de Saint-Avit près Châteaudun) ; Saint-Denis-lès-Châteaudun en 1586 (charte du Comté de Dunois) ; Ponts-sur-Loir en 1794-1795 (registre Etat civil) ; Pont en 1796-1797 (registre Etat civil).
Moulin Moncelair, moulin mentionné : Monteculi en 1202 ; Moulin de Moncelard en 1380 (charte de l’abbaye de Saint-Avit près Châteaudun) ; Monscellard en 1453 (charte du Comté de Montboissier) ; Monceler en 1525 (notaire de Châteaudun) ; Monteclair en 1861 (dictionnaire topgraphique d’Eure-et-Loir).
Monteculi, comme monticule vient du latin monticulus, diminutif de mont. Moncelair signifie petit mont.
Moulin de Ségland, hameau mentionné Seglenum en 1202 ; Seglen en 1241 (charte de l’Abbaye de Saint-Avit près Châteaudun) ; Seglandes en 1252 (charte de l’Abbaye de Bonneval) ; Seglan en 1415 ; Seglain en 1416 (registre des fiefs).
Seglenum, Ségland signifie lieu où on coupe du seigle, planté de seigle.
Moulin de Touage, déformation de Touvoie, îles et moulin mentionné : Tolveia en 1202 ; Touttevoye en 1675 (charte de l’Abbaye de Saint-Avit près Châteaudun) ; Molendinum Viarii en 1259 ; Toutvoye en 1774 (Charte de l’Abbaye de la Madeleine Châteaudun).
Molendinum Viari parait signifier :moulin près du chemin.
Le mot Tolveia a subi des transformations dans lesquelles on retrouve le sens de voie, route, chemin.
Moulin de Saint-Avit, écart où se trouve l’ancienne Abbaye de femmes de l’Ordre de Saint-Benoit fondée, suivant la tradition, vers 540 par Childebert, roi de Paris, restaurée en 1045 par Gannelon, trésorier de Saint-Martin de Tours.
Mentionné :
Saint-Avi-joute-Chatiaudun en 1273 ; Saint Avy en 1286 (charte de l’Abbaye de Saint-Avit près Châteaudun ; Sanctus-Avitus-prope-Castridunum en 1296 (charte de l’Abbaye de la Madeleine de Châteaudun).
Thoreau, hameau mentionné : Toreillum en 1191 ; Toriaut en 1241 ; Toriau en 1247 ; Toreau vers 1450 ; Taureau en 1536 (charte de l’Abbaye de Saint-Avit près Châteaudun).
Doit-être un dérivé du latin et de l’ancien français toe, torel au XIIème siècle : taureau.
Lieu préhistorique et historique important.
Ce château dépendait de la seigneurie de la Roche Bernard. Bâti sur une côte nord-est du Loir au-delà des prés (non loin du château).
Il ne reste plus grand-chose des plus anciens bâtiments datant du 13 siècle. Dans la cour, on peut voir : une grange, un pigeonnier, une porte armoriée, une tour (tour Gabrielle d’Estrées peut-être tour de guet, dominant la Vallée et le Loir). Le site est très agréable.
Cette cour pouvait être fermée par des portes, des supports sont encore visibles dans la pierre.
Henri IV venait à Thoreau voir sa favorite. Elle eut avec lui plusieurs enfants légitimes dont César duc de Vendôme.
Chapelle Saint Pierre de Vouvray
Fondée sans doute au XIIè siècle, par les seigneurs de La Roche Bernard. Au XVIè siècle ceux-ci étaient les de la Noue et, en particulier, le célèbre capitaine calviniste dit Bras-de-Fer. Du fait de son hérésie il perdit ses droits à la nomination.
Vers 1900, la chapelle était élégante, on dit qu’elle possédait un campanile à deux baies qui terminait le pignon. De grosses portes de chêne fermaient l’entrée. Une magnifique charpente en châtaignier était contemporaine de celle du donjon de Châteaudun d’après Métais. On voit nettement sur un dessin de l’époque l’amorce d’un clocher-mur à deux baies et la trace d’une surélévation.
Le gros œuvre qui a résisté, est en silex du pays dunois, les contreforts en pierre de la Roche, probablement tirés des caves ou grottes sous le coteau près de l’oratoire protestant. On suppose qu’un cimetière devait jouxter la chapelle, des ossements ayant été trouvés.
Bussard, hameau de la commune de Saint-Denis-les-Ponts est mentionné dès 1231 dans la charte de l’abbaye de Saint-Avit près Châteaudun. Le nom parait-être une variante de Buissard qui signifie buisson et plus précisément mauvais buisson.
Le grand Bussard est la ferme située sur la hauteur, le Petit Bussard est celle se trouvant au bas de la côte.
