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L'organisation de l'école primaire élémentaire à Saint-Pellerin date du 1er février 1829.

A ce moment là, l'école était installée dans deux locaux situés, l'un à l'actuel N° 15 Grande Rue qui était assez vaste et bien éclairé pour l'époque, l'autre, à l'actuel N°20 Grande Rue, plus vieux et plus mal distribué dans un pavillon à deux étages avec mansarde situé presqu'en face du premier.
Par la suite, les bâtiments appartenant au duc de Montmorency, au N°33 de la Grande Rue, ont été loués dès qu'ils ont été habitables, le 1er novembre 1833. Lors de la mise en vente en 1837 le Conseil a estimé l'indispensable nécessité d'acquérir la maison, et l'achat par la commune a été réalisé à cette date.
Des cours du soir pour adultes, et un enseignement de travaux à l'aiguille sont également institués. En 1868, il y avait, un instituteur, une institutrice, un maître-adjoint et une maîtresse-adjointe.
L'ensemble des bâtiments actuels de la Mairie et de l'école a été construit à la fin du 19ème siècle. Tous les déblais des fondations et la cave, ont servis à boucher la mare qui était sur le terrain.
Les filles allaient à l'école Montmorency à Courtalain jusqu'à la construction de l'école des filles à Saint-Pellerin.
C'est le 9 février 1896 que fut décidée la création d'une école de filles et pour cela la construction d'une nouvelle école pour les garçons avec mairie et l'appropriation de l'école actuelle pour l'école des filles. Les plans et devis furent approuvés par le Ministre de l'Instruction Publique.
Avant le début du chantier il fut décidé, en accord avec l'architecte, de reculer la construction de 10 mètres par rapport à la place et en cours de chantier des travaux supplémentaires ont été approuvés notamment pour les cabinets d'aisance. Les travaux ont été commencés en octobre 1900 et réceptionnés en septembre 1902. Par la suite il fut décidé d'aménager un jardin pour l'instituteur et, l'année suivante, d'y planter des arbres.
Le 12 novembre 1922 fut décidé le principe de la vente de l'école des filles et la construction d'une nouvelle école. Des études ont été faites et la réalisation de la construction d'une classe avec vestiaire destinée aux filles en annexe de l'école des garçons permit le transfert au 1er octobre 1928.
La construction de préaux et d'un bûcher fut décidée en 1930.

 

Le Lavoir

Lavoir, le bâtiment est situé au bord de l'Yerre juste en contre-bas du bourg. L'adjudication de l'ancienne école permit de financer la fin des travaux et la réfection du chemin du lavoir.
Sa restauration récente permet de le trouver aujourd'hui tel qu'il était au début du siècle.


Les Routes

Le chemin de César forme la limite entre Saint-Pellerin et Boisgasson, puis Langey, sur plus de 4 kilomètres. C'était la grande voie directe qui reliait Le Mans à Orléans, deux grands centres régionaux, en passant par Connerré et Châteaudun. La chaussée est particulièrement bien conservée sur toute sa longueur, bien qu'elle ait perdu un peu de son épaisseur entre l'Herbage et la Chênaie ; c'est un ouvrage tout à fait typique de la technique romaine. Lorsqu'il a été goudronné, il donne une route de qualité dont la chaussée, lors de fortes intempéries, se dégrade moins que beaucoup d'autres. Le long du tronçon particulièrement bien conservé, qui va de Bellevue vers l'Yerre, on peut encore voir de chaque côté de la route et à 1 mètre environ de la limite de culture des champs riverains, des pierres qui affleurent dans l'herbe à espace réguliers et qui témoignent du soin avec lequel a été exécuté cet ouvrage, jusqu'à son balisage.

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Route de Châteaudun. Un autre grand chemin auquel les habitants de Saint-Pellerin peuvent se vanter d'avoir contribué au siècle dernier, c'est l'actuelle route de Châteaudun. Le duc de Montmorency voulait avoir une perspective rectiligne de la sortie du parc de son château de Courtalain vers Châteaudun. A l'époque, il n'y avait plus de corvées, en principe, mais en réalité c'est bien la sueur de nos ancêtres qui a coulé pour le terrassement de ce chemin.

Route cantonale de grandes communication N°11 de Brou à Cloyes, une large tranchée a été ouverte dans la côte qui conduit de la Varenne au plateau de Bellevue et un pont a été construit en 1845 pour permettre la passage des voitures à l'emplacement de l'ancien gué de la Varenne. Jusqu'à cette date, en effet, ici comme partout ailleurs dans la commune, les attelages devaient, pour franchir l'Yerre, passer à gué.
Ce qu'on appelait Pont de la Varenne n'était rien d'autre qu'une passerelle du même type que celles que l'on trouvait à Gaudebert ou Champchabot.

 

La gare

C'est en 1835-1838 que la question d'un chemin de fer a été soulevée au Conseil Municipal de Saint-Pellerin. La ligne de Paris à Chartres a été mise en service en 1849 et son prolongement jusqu'à Brou a été inaugurée le 7 mai 1876. Le 10 juillet 1870, en réunion de Conseil, la municipalité était d'avis que la ligne passe par Arrou et Courtalain.
Une enquête a été menée pour savoir si l'arrêt se ferait à mi-chemin entre les deux, l'idée de faire deux gares a ensuite été étudiée et l'emplacement de celle de Courtalain a été situé à la Blardière. Le Conseil a approuvé ce projet le 7 novembre 1875.
Le viaduc de Courtalain était pratiquement terminé en 1880.
Le Conseil demandait le 8 mai 1881 que la gare porte d'abord le nom de la commune sur laquelle elle était entièrement construite, Saint-Pellerin, et ensuite seulement celui de Courtalain. Ce vœu n'a pas été entendu par les autorités malgré les demandes renouvelées et motivées du Conseil.
La gare était de troisième classe, comme celle d'Arrou. Elle comportait : un bâtiment de voyageurs, un abri, une halle à marchandises, des quais à voyageurs, des cabinets d'aisance, lampisterie. Et un puits. On y ajoute les bâtiments et annexes pour l'alimentation en eau des machines.
La ligne a été inaugurée par le Ministre et le Préfet le 1er avril 1883. Le Maire et le Conseil Municipal de Saint-Pellerin sont venus accueillir les autorités. Le train continuait alors vers Châteaudun par Langey. Une ligne a ensuite été construite vers Sargé-sur-Braye, au printemps 85, et jusqu'à Bordeaux en été 86. La ligne Courtalain-Nogent-le-Rotrou était mise en service au printemps 1887.
Au début de 1888, en raison de l'importance du trafic, un agrandissement s'imposait. Les travaux ont comporté le réaménagement du tracé des voies, modification et extension du bâtiment des voyageurs, augmentation de la halle aux marchandises, construction d'une remise à voiture où s'effectuera le petit entretien simultané de six wagons, construction d'un corps de garde, d'une lampisterie, d'une bouillotterie, de deux abris d'entrevoies, d'une remise pour huit machines, d'une maison pour le chef de réserves et d'un quai à combustible. L'intensité du trafic nécessite également un second réservoir de 150 mètres cubes destiné au remplissage des machines, le premier étant vidé quotidiennement, car tous les grands trains s'arrêtaient ici pour que les locomotives y fassent le plein d'eau et de charbon.
Le 10 février 1889, Courtalain demande l'annexion de la gare et de ses dépendances avec partie du territoire du coté nord de la voie ferrée. Le Conseil de Saint-Pellerin rejette cette demande au cours de deux réunions dont celle du 23 août 1889.
L'activité de la gare est allée croissant jusqu'à la guerre de 1914, une gare pour les marchandises est aménagée en 1910. le passage à niveaux de la route Saint-Pellerin-Droué a été remplacé en 1917 par un pont à tablier métallique, lui-même remplacé en 1969 par un pont en béton.
En 1938, c'est la fermeture de la ligne Courtalain-Saint-Pellerin à Conneré. En 1943, la ligne de Courtalain à Châteaudun est démontée sur ordre des autorités allemandes. Si en 1914 la gare de Courtalain-Saint-Pellerin recevait environ 80 trains, en 1971, il ne passait plus que six trains dans chaque sens par jour.
Le T.G.V. Atlantique a été décidé le 22 septembre 1981 et les travaux étaient mis en chantier en 1985. La gare devient alors un centre important pour la construction des nouvelles lignes. Plus de 200 cheminots sont installés dans des bâtiments provisoires construits à la Diane.
La gare qui avait servi d'entrepôt et de centre technique pour la construction du T.G.V. avait été entièrement modifiée à cet effet. Des bâtiments, les quais et les anciennes voies avaient été démolis pour les besoins du chantier. Après enlèvement des installations provisoires, la gare n'a plus grand-chose à voir avec celle du début du siècle que l'on pouvait encore admirer en passant sur le pont de la route de Droué, dans les années 1960.

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