La commune de Douy et ses trois ponts située à 117 mètres d'altitude et voisine des communes de Saint-Hilaire-sur-Yerre et d'Autheuil, vous accueillent dans un site de verdure et d'eau.
Limitrophe du canton de Châteaudun, le village est en pleine évolution et accueille chaque année de nouveaux habitants.
Ses habitants s'appellent les Douysiens et Douysiennes. La superficie de la commune de Douy est de 6.8 km2.
Le 19 juin 1783, a paru un brouillard sec semblable à une fumée, qui s'est épaissie de plus en plus. Elle a duré ainsi jusqu'au 6 du mois de juillet, certains jours cependant elle était moins épaisse que les autres. Elle a recommencé le jeudi 9 juillet et a continué pratiquement jusqu'au mois de septembre ; il y a eu cependant quelques jours de clairs.
douy_loir_RL'hiver de 1784 a été des plus rigoureux. Les anciens ne se souviennent pas d'avoir vu tant de neiges : on a parlé de plusieurs accidents qu'elles ont occasionnés. Elle a commencé à tomber le 17 janvier au soir, et a continué toute la nuit abondamment. Celle-ci n'ayant pas encore fondue. Il en est tombé encore une quantité la nuit du 27 au 28, et le 28 toute la journée pour ainsi dire, le 29 longtemps dans la matinée. Alors, elles ont monté à une hauteur considérable : la cavée du bourg à Frileuse était comble et plusieurs autres. Il s'est passé peu de jours qu'il n'en soit tombé encore ; on croit pouvoir affirmer qu'elle avait en plaine environ 1 pied et demi de hauteur communément. Les voyageurs rapportent qu'elle était plus haute partout ailleurs que dans ce pays-ci, surtout du côté de Chartres et de Paris. Il est péri plusieurs personnes. Le bois est devenu tout à fait rare, les riches ayant consommé leurs provisions, les pauvres ne pouvant en chercher. Enfin la neige ayant été sur la terre dans sa grande hauteur cinq semaines, il s'est levé, le 21 février matin, un brouillard qui a commencé à la fondre ; le 22 au soir, il est tombé une petite pluie pendant une heure et demie environ, qui a annoncé les grandes eaux ; en effet la rivière a commencé à s'enfler le 23 vers midi ; alors les habitants du moulin et des rues ont délogé, les uns se sont retirés dans le bourg, les autres dans les hauts pâtis, plusieurs dans les granges dans les hauts des rues.