Le sous-sol argileux de la commune a donné à M. Dubouchage Jules né en 1861 l'idée de fabriquer des briques.
La fabrication des briques Dubouchage a commencé aux environs de 1893 au lieu-dit « Les Gas » (actuel Maison Verte route de Châteaudun).
En 1900, l'usine est construite au Rameau au long de la ligne de chemin de fer et emploie quelques ouvriers du village.
Au fil des années, M. Dubouchage fait construire des maisons d'habitation, des hangars, loue puis achète une ferme. Il a 3 chevaux qui lui servent à tirer des chariots ou tombereaux pour effectuer des livraisons ou emporter les briques dans les wagons de la gare toute proche.
Pratiquement tous les entrepreneurs de maçonnerie se ravitaillaient à la briqueterie de Langey connue des environs.
M. Dubouchage meurt le 14 septembre 1908, ses fils étant trop jeunes c'est Mme Dubouchage avec l'aide d'un contremaître qui continue l'activité. En 1914, Paul et Raoul ses fils sont mobilisés, l'usine s'arrête et reprend ses activités après la guerre. Le matériel est renouvelé régulièrement, l'usine emploie 20 ouvriers plus 7 à 8 saisonniers l'été.
Tout va bien jusqu'à la crise de 1930, la briqueterie reçoit moins de commandes, quelques ouvriers sont renvoyés au fils des mois jusqu'à la fermeture de 1933. L'usine a fait faillite, tout est mis en vente.
En janvier 1935, la briqueterie est vendue, mais il faut attendre mai 1937 pour voir de nouveau de la fumée sortir de la cheminée. C'est Raoul Dubouchage et sa femme Antoinette qui l'on rachetée. L'usine emploie 8 à 9 ouvriers, on fabrique des briques pleines, creuses et un peu de poterie.
Les expéditions se sont faites longtemps par voie ferrée, puis par camion.
En 1960, M. Dubouchage vend l'usine à M. Le Dantec, entre 1960 et 1970, 35 ouvriers sont employés.
En 1965, l'usine est démolie puis reconstruite par des Italiens avec l'installation de matériel plus moderne et un élévateur. Le fuel remplace le charbon, le rendement est plus important, mais les briques de moins bonnes qualité et l'usine est en déficit.
En 1973, l'usine est de nouveau vendue à M. Bouyer, qui a une autre briqueterie dans les Deux-Sèvres, du nouveau matériel est mis en place, mais l'usine n'est plus rentable et la fermeture définitive aura lieu en 1975.