Découvrez dans cet article les 37 lieux-dits de Cloyes dans leur diversité...
Bel-Air, lieu-dit.
Le Bois de Villasse,
Le Boulay, hameau, se nommé Le Bolei en 1185 (charte du prieuré de Saint-Hilaire-sur-Yerre).
Bouville, hameau ; prieuré dépendant de l'Abbaye de Bonneval, se nommé Bolvilla, 1133 (charte de l'abbaye de Thiron), Boivilla, 1300.
Charmant petit château à la limite de Cloyes et d'Autheuil. Ancienne fabrique de sucre.
Agnès Tanneur lègue Bouville à l'abbaye de la Madeleine en 1382, puis on trouve les familles de Morée et de Bourgoin jusqu'en 1550. La famille Bernardon le conserva jusqu'en 1685 avant de le céder aux Ursulines de Vendôme qui le revendent en 1693 à la famille Marescot. En 1716, Nicolas Cellier de Bouville achète le château, son petit-fils Jacques Nicolas joseph transforma château et jardins vers 1775. C'est sa petite fille Mademoiselle Angélique Charlotte Cellier de Bouville qui fait entrer au château la famille d'Argent des deux fontaines.A la révolution de juillet 1830, Charles Marie d'Argent des deux Fontaines agrandit le château de deux ailes avec terrasses et deuxième étage.
Au recensement de 1872, on dénombre 35 personnes habitant le château et ses dépendances.
Le Carrefour, hameau.
La Chatonnerie, ancienne métairie ayant appartenue au Prieuré d'Yron, se nommée La Chastonnerye, 1546 (charte de l'abbaye de Thiron).
La Crotte, ancienne paroisse de Saint-Lubin, ancien fief seigneurial, sur lequel étaient assignés les honoraires du prédicateur de la Dominicale à la Madeleine de Châteaudun. Se nommée Crota, 1191 (charte de l'abbaye de Thiron).
En 1483, elle était à Raoullin de Meaussé, qui fit un échange avec Léon Grimaud, abbé de Thyron. Ce Raoullin était fils de Jean de Meaussé, écuyer et de Gillette de Movés, qui habitaient La Crotte en 1451.
Les Dauphins, hameau.
La Dinoue, lieu-dit.
La Durandière, ferme mentionnée comme métairie en 1386.
Les Fossés, hameau.
Le Fourneau à Chaux, tuilerie.
Fresnay, ferme, se nommé Fresneyum, 1191 (charte de l'abbaye de Thiron), Fresnay-lès-Cloyes, 1290 ; Fresnay-sur-le-Loir, 1409 (charte de l'abbaye de Saint-Avit près Châteaudun). Le fief de Fresnay était vassal du Bois-Gasnier.
En 1509, Fresnay appartenait à Jean Clément, écuyer, qui en fit aveu à Guiot de Renty. Il fut vendu ensuite à Louis de Bourbon, comte de Vendôme. Ce château était passé vers 1530, à N. de Taix, peut-être par jeanne de Thiville, son épouse, sœur du gouverneur de Châteaudun. Leurs fils Guillaume de Taix, doyen de Troyes en Champagne et abbé de Basse-Fontaine, naquit à Fresnay en 1531 ou 1532. Député aux Etats de Blois en 1576, puis aux Assemblées de Melun et de Saint-Germain-en-Laye, il avait fait la relation et l'histoire de ces évènements. Il est mort vers 1599, et a été inhumé dans l'église cathédrale de Troyes. Louis de Taix, fut seigneur de Fresnay et marié à Marie de Luciennes, que Morey dit être de la Maison du Buisson, près Langey.
La Galoire, hameau, se nommée Gallouis-sur-Cloyes, 1450 (notaire d'Illiers) ; La Galouère, 1529 (charte de l'abbaye de Saint-Avit près Châteaudun) ; moulin de la Gallouère, 1586 (charte du comté de Dunois) ; La Galloire, 1621 (charte du prieuré de Saint-Hilaire-sur-Yerre.
Ancien monastère de Citeaux qui n'a perduré sans doute que du 12ème au 14ème siècle, avait cependant une certaine importance avec sa ferme et son moulin. On trouve de nombreux seigneurs de la Galoire. En 1577, Léon d'Estiveau seigneur de la Galloire est assassiné. en 1678, c'est Joachim de Courtavel qui en est le seigneur. Philippe Guillois, écuyer, officier de mdame la duchesse d'Orléans en est le propriétaire en 1773.
Le Grand-Ane-Benoist, lieu-dit.
Le Grand Beaumarchais, lieu-dit.
La Grande Audrière, lieu-dit.
La Guéraudière, hameau.
La Halterie, lieu-dit.
La Hamarderie, hameau.
La Hennebinerie, hameau.
La Maigrière, hameau.
La Patte-de-Mouton, lieu-dit.
Le Petit-Ane-Benoist, lieu-dit.
Le Petit-Beaumarchais, lieu-dit.
La Petite Audrière, lieu-dit.
La Piotière, hameau, nommée en 1479 (charte de l'abbaye de Thiron), ancienne métairie ayant appartenue au prieuré d'Yron.
La Poissetière, lieu-dit, ancienne tuilerie.
La Roche, hameau, alias Rochevert, la Roche-Vert, château seigneurial en 1363, sur la paroisse de Saint-George fut démoli vers 1750. Il en subsiste un cul de four. Il a été possédé par la Maison de Thiville. Jacques de Thiville, gouverneur du Dunois, en était seigneur en 1565. A laissé son nom au hameau de la Roche.
Romainville, hameau, ancienne seigneurie que l'on trouve sous le nom de Romanivilla vers 1110 (charte de l'abbaye de Thiron) ; Romanevilla, 1166 (cartulaire de Saint-Denis de bnogent-le-Rotrou) Roumainville en 1525 (notaires de Châteaudun) et Rommainville en 1621 (charte du prieuré de Saint-Hilaire-sur-Yerre).
On trouve dès 1114 des liens avec les moines de l'abbaye de Thiron.
Guillaume de Romainville vivait en 1162.
En 1239, on parle de Hugues de Cloyes, seigneur de Romainville et de Cloyes.
Ce château aurait été élevé sur une forteresse du moyen-âge. La 1ère partie est une tour bâtie à même le sol et daterait de la guerre de cent ans. Elle se présente sous la forme d'un pavillon à colombage. La 2ème partie, également du moyen-âge avec une cave au niveau des douves, une cuisine au rez-de-chaussée, une bibliothèque au premier et une chapelle au second. La 3ème partie dite le pavillon Mangot a été construite par Mathurin Mangot vers 1676 et abrite le salon et des chambres à chaque niveau. La dernière partie du château date du début 19ème siècle et apporte avec salle à manger, et chambres aux étages un certain confort.
Une partie de la propriété est encore entourée de douves en eau. Un pont-levis à longtemps gardé le château, il reste toujours un petit pont pour pénétrer dans le jardin privé.
Le Sanitas, hameau.
La Simonnerie, hameau.
La Terrauderie, hameau.
La Tintamaillerie, hameau.
La Valoderie, lieu-dit.
La Villasserie, lieu-dit.
Yron, le recensement de 1831, divise ainsi ce hameau : la Chapelle d'Yron, les Pâtis d'Yron, les Ruelles d'Yron, le Moulin d'Yron, le Val d'Yron. Yron se nommé Iron vers 1050 (charte du prieuré de Saint-Martin de Chamars) ; Hirum, vers 1110 (charte de l'abbaye de Thiron) ; Iron-près-Cloyes, 1525 (notaire de Châteaudun). Le fief d'Yron ressortissait pour la justice au baillage de Blois.
Le ruisseau d'Yron, appelé aussi rivière de Droué, est mentionné dès 1191, rivus de Yronio (charte de l'abbaye de Thiron). Ce petit cours d'eau se jette dans le Loir à Cloyes.
Le prieuré dépendant de l'abbaye de Thiron, fondé en 1166 par Thibault IV, comte de Châteaudun.